suborneur
étymologie
De suborner et -eur.

adjectif

SingulierPluriel
Masculinsuborneursuborneurs
Fémininsuborneusesuborneuses

suborneur

  1. Qui suborne.
    • Des discours, des conseils suborneurs.
    • Il ne fallait pas écouter ce juif suborneur mais rester dans les frais alpages et les verts bocages. (Patrick Modiano, La place de l’étoile, p. 97)

nom

SingulierPluriel
suborneursuborneurs

suborneur \sy.bɔʁ.nœʁ\ masculin (pour une femme on dit : suborneuse)

  1. Personne qui suborne.
    • Une chopine de blanc eût certes bien fait son affaire surtout, prétendait-il, qu’il avait particulièrement besoin de se sentir d’attaque pour aller affronter le suborneur de sa fille. (Louis Pergaud, Joséphine est enceinte, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • ''— Elle a versé toutes les larmes de son corps… Elle disait à ceux qui voulaient l’entendre que vous n’étiez qu’un misérable…/>— Oh ! oh !/>— Un suborneur/>— Oh ! oh ! oh !/>— Un aventurier… Mais vous réparerez, n’est-ce pas que vous aurez hâte de réparer ? (Germaine Acremant, Ces dames aux chapeaux verts'', Plon, 1922, collection Le Livre de Poche, page 210.)

    • Où êtes-vous ? Revenez ! Ne me laissez pas vivre dans l'atroce idée que vous n'êtes qu'un vil suborneur, qu'un homme qui m'a séduite pour m'abandonner face à face avec ma honte de femme perdue. (Jean Ray, Harry Dickson, Le Châtiment des Foyle, 1934)
    • Suborneur de témoins.
    • On l’a condamnée comme suborneuse.



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