turf
étymologie
De l’anglais turf.

nom

SingulierPluriel
turfturfs

turf \tyʁf\ masculin

  1. (Équitation) Lieu où se font les courses de chevaux.
    • Mais si les courses ne donnent point au cheval les caractères de bonté que l’on en attend, pourquoi le gouvernement français les subventionne-t-il ? pourquoi ne laisserait-on pas les amateurs du turf se soutenir par eux-mêmes […] ? (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
  2. (Par extension) Hippisme.
  3. (Par extension) Ensemble des activités liées aux courses de chevaux et aux paris sur celles-ci.
    • Exactement comme au turf, toujours un imprévu qui fait battre le favori. (Jo Barnais [Georges Auguste Charles Guibourg, dit Georgius], Mort aux ténors (roman), ch. IX, Série noire, Gallimard, 1956, p. 85)
  4. (argot) Activité d’une prostituée, racolage.
    • Curiosité des premiers clients du matin, interrogatoire serré du patron du Monte-Carlo, questions indiscrètes du chasseur, de quelques tapineuses déjà sur le turf. Enfin, quoi, la badauderie habituelle (Jo Barnais [Georges Auguste Charles Guibourg, dit Georgius], Mort aux ténors, ch. XXI, Série noire, Gallimard, 1956, p. 187)
  5. (argot) (Par métonymie). Prostituée.
    • Elle lui sourit de sa bouche écarlate, mais le reste de son visage restait grave. Un turf. Pas autre chose qu’un de ces turfs, comme il y en autant  aux Champs-Élysées. (André Héléna, L’Article de la mort, Fleuve Noir, Paris, 1965)
  6. (argot) (Par extension) Tout travail.
    • Dire que demain il faut retourner au turf !
    • Et d’autres encore, des convalescents, des punis qui avaient fini leur peine et qu’on allait remettre au turf. (Raymond Guérin, Les Poulpes, Gallimard, Paris, 1953)

traductions


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