affaires
forme fléchie

SingulierPluriel
affaireaffaires

affaires \a.fɛʁ\ féminin

  1. Pluriel de affaire.
    • Mais voilà, tant qu’il y aura des gogos, il y aura des affaires véreuses, des gens pour les lancer et des « experts » intéressés pour faire de très beaux rapports. — (Revue universelle des mines, 1914)
  2. Effet personnel, biens propres.
    • Touche pas à mes affaires.
  3. Toutes les choses qui concernent la fortune et les intérêts du public et des particuliers.
    • Affaires publiques, Affaires d’État.
    • Ce ministre est chargé de toute la conduite des affaires du royaume.
    • Les affaires étrangères.
    • Les affaires ecclésiastiques.
    • Affaires temporelles. ; Affaires spirituelles.
    • Le train, le courant des affaires.
    • Pour les affaires urgentes.
    • Les affaires d’une ville, d’une communauté.
    • Les affaires particulières et privées ; Affaires domestiques.
    • Les affaires d’une succession.
    • Un homme dont les affaires sont en bon état, en mauvais état.
    • Il est bien, il est mal dans ses affaires.
    • Il est au-dessus de ses affaires.
    • Il a bien fait ses affaires.
    • Donner ordre, mettre ordre à ses affaires.
    • Chacun a ses affaires, doit savoir ses affaires.
    • Il a soin de ses affaires.
    • Il a donné la conduite, le maniement de ses affaires à un habile homme.
    • Ce ne sont pas là mes affaires Pourquoi en parlez-vous ? Sont-ce là vos affaires ? Mêlez-vous de vos affaires.
  4. (commerce) Activité commerciale ou financière.
    • Au cours des dernières années, les affaires avaient marché cahin-caha, avec une prédisposition romanesque à l’insécurité, dans une petite échoppe délabrée ouvrant sur la Grand’Rue. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 43 de l’édition de 1921)
    • En ce temps-là, qui n’est pas fort lointain, on ne disait pas encore « les affaires » avec l’accent spécial qu’on y met aujourd’hui. On disait, de façon plus modeste, et plus précise, « le commerce ». — (Georges Duhamel, Le Notaire du Havre, 1933, réédition Folio, page 127)
    • L’usage coutumier et les habitudes traditionnelles ont régi les relations commerciales et les transactions en affaires. — (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 64)
    • En un village de trois cents habitants, où il y avait autrefois cinq cabarets, il y en a quinze maintenant, et tous font leurs affaires. — (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
    • Je constate que les jeunes n'ont plus tellement le sens des affaires - sauf cet arrière-arrière-demi-petit-neveu en blue jeans, mais c'est un demi-arrière-arrière-petit-neveu de Beauceron. — (Michel Lefebvre, On va gagner!, Québec : Éditions Les Herbes rouges, 2007, page 114)
    • Un chiffre d'affaires; un apporteur d'affaires.
    • Le monde des affaires.
    • Il est propre aux affaires.
    • On est souvent trompé par ses gens d’affaires.
    • Nous avions quitté l’Inde pour revenir en France, quand, arrivé à Suez, papa perdit l’argent qu’il avait emporté. Il lui fut volé par des gens d’affaires. — (Hector Malot, En famille (roman), 1893)
  5. (Familier) Règles, menstrues.
    • 21 mai 1940 – « Mesdemoiselles, quand vous aurez vos affaires, ne jetez rien dans la cuvette des vatères ». Le vocabulaire de grand-mère est désopilant d’horreur. — (Benoîte Groult et Flora Groult Groult, Journal à quatre mains, Denoël, 1962, page 20)

traductions
forme fléchie

affaires \a.fɛʁ\

  1. Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe affairer.
  2. Deuxième personne du singulier du subjonctif présent du verbe affairer.



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