bunker
étymologie
(XXe siècle) De l’allemand Bunker, lui-même emprunté, au XIXe siècle, à l’anglais bunker au sens de « entrepôt à charbon dans une usine, soute à charbon dans un navire. » voir bunk, « banquette dans un bateau où s’allongent les marins pour dormir » bunker, « soute où dorment les marins » puis « soute » puis « entrepôt », réemprunté à l’allemand au sens militaire.

nom


bunker \buŋ.kœʁ\ ou \bœŋ.kœʁ\ masculin

  1. (germanisme) (militaire) Casemate où l’on peut s’abriter contre une attaque, une intempérie, une force externe.
    • Le gouverneur éhontément corrompu de Saxe, Martin Mutschmann, avait ignoré les appels des officiels de la ville à la construction d'abris solides, même s'il avait fait construire par les SS des bunkers de béton armé sous son bureau et dans le jardin de son domicile. (Donald L. Miller, Les Maîtres de l'air, traduit de l'anglais (USA), Michel Lafon, 2015)
  2. (Québec) Édifice abritant les bureaux du Premier Ministre, sur la Grande-Allée à Québec (complexe H, également appelé le radiateur à cause de son apparence).
  3. (golf) Fosse de sable artificielle pour retarder un joueur du golf.

traductions
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