coaltar
étymologie
(1850) De l’anglais coal tar.

nom

SingulierPluriel
coaltarcoaltars

coaltar \kol.taʁ\ ou \kɔl.taʁ\ masculin

  1. Goudron obtenu par la distillation de la houille.
    • Ici, rien n’est triste ; au contraire, tout y porte à la gaité… C’est le bruit joyeux d’une ville militaire, le mouvement pittoresque, l’activité bigarrée d’un port de guerre. L’amour y roule sa bosse, y traîne le sabre en des bordées de noces violentes et farouches. Foules pressées de jouir entre deux lointains exils ; spectacles sans cesse changeants et distrayants, où je hume cette odeur natale de coaltar et de goémon, que j’aime toujours, bien qu’elle n’ait jamais été douce à mon enfance. (Octave Mirbeau, Le Journal d’une femme de chambre, 1900, p. 431)
    • Je sens l’odeur de la caserne. Mon nez me dénonce le mélange nauséeux de la sueur, du cuir et du coaltar. (Jules Romains, Les Copains, 1913, p. 179)
    • L'atmosphère sentait la cigarette de tabac blond et la peinture fraîche, avec, de temps à autre, une bouffée de coaltar qui venait du dehors. (Jean Ray, Harry Dickson, Les Eaux infernales, 1934)
    • L’étoupe est de la filasse de lin ou de chanvre qui sert à calfater, à combler les espaces entre les différentes pièces de la coque. Ensuite, on passe un mastic, le brai et du goudron, le coaltar . (Colette Vlérick, La fille du goémonier, 1998)
  2. (en apposition) Matière visqueuse, sirupeuse, dense.
    • Rouge-coaltar, gros vin rouge.''

traductions


Ce texte est extrait du Wiktionnaire et il est disponible sous licence CC BY-SA 3.0 | Terms and conditions | Privacy policy 0.006
Dictionnaire Français