coqueluche
étymologie
De l’ancien français coqueluche, le nom de la maladie est emprunté au nom du capuchon parce que celle-là s'en prenait notamment à la tête ; voir coqueluche#fro|ci-dessous la citation d’Enguerrand de Monstrelet ou d’Ambroise Paré. sens figuré (être la coqueluche de…). sens moderne de « toux ».
Étymologie obscure :
  1. Du latin cucullus via une forme cuculuccia. Le sens de « vogue » est celui de entêtement ; voir la citation de La Bruyère, ci-dessous.
  2.  Composé de coquelle, coquille et -uche mais la dérivation sémantique est inexpliquée ;
  3. Apparenté à coq, coquelet, coqueleux ; le sens de « chose, personne appréciée » est à rapprocher de coquetterie. Celui premier de « couvre-chef » à celui de « crête » ; celui de « toux » par la comparaison de la toux avec le cri du coq est une étymologie secondaire.
  4. La maladie des XVe et XVIe siècles qui provoque un mal de tête intense est différente de la toux moderne. On a peut-être un réemploi d’un ancien mot français en calque d’un étymon germanique. Voir l’allemand Keuchhusten ( composé de keuchen et de Husten), le néerlandais kinkhoest ( composé de kinken et de hoest), le grec κοκίτης, l’anglais cough, « toux », whooping cough, « coqueluche »).

nom

SingulierPluriel
coqueluchecoqueluches

coqueluche \kɔk.lyʃ\ féminin

  1. (maladies) Maladie qui atteint principalement les enfants et caractérisée par une toux convulsive.
    • Je te répondrai que l’on n’a jamais prétendu non plus, avec le seul secours du bon sens, guérir la coqueluche ou la scarlatine. {{source|
    • Depuis 1996, près de 300 cas annuels de coqueluche ont été déclarés en France, avec deux pics observés respectivement en 1997 et en 2000. Le taux d’incidence national chez les enfants de 0 à 2 mois est estimé à 276/100 000 en moyenne. (I. Bonmarin et al., La Coqueluche dans les hôpitaux en France : les résultats de 10 ans de surveillance, Eurosurveillance, janvier 2007)
  2. Personne particulièrement en vogue, favori.
    • […] et lorsque vous étiez la coqueluche ou l’entêtement de certaines femmes qui ne juraient que par vous et sur votre parole, qui disaient : « Cela est délicieux, qu’a-t-il dit ? » (Jean de La Bruyère, Les Caractères, 1688)
    • ''– Il y a des très jolies femmes à Aix./>– J’ai donné quelques assauts devant elles./>– Vous avez dû être leur coqueluche ?.../>– Elles faisaient, en effet, une belle tapisserie. (Jean Giono, Le hussard sur le toit'', 1951, réédition Folio Plus, page 454)

    • Une œuvre de la jeune coqueluche Yéanzi a été adjugée pour 67 600 euros chez Piasa, à Paris, mi-novembre. (Arts visuels : la belle endormie ivoirienne se réveille)
  3. (Par extension) (rare) Chose appréciée, affection, engouement.
    • Cependant, au milieu de cette coqueluche de tendresse pour Lantier, Gervaise, les premières semaines, vécut dans un grand trouble. (Émile Zola, L’Assommoir, 1877, chapitre VIII)

traductions
forme fléchie

coqueluche \kɔk.lyʃ\

  1. Première personne du singulier du présent de l’indicatif de coquelucher.
  2. Troisième personne du singulier du présent de l’indicatif de coquelucher.
  3. Première personne du singulier du présent du subjonctif de coquelucher.
  4. Troisième personne du singulier du présent du subjonctif de coquelucher.
  5. Deuxième personne du singulier de l’impératif présent de coquelucher.



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