décence
étymologie
(XIVe siècle) Du latin decentia, de decens.

nom

SingulierPluriel
décencedécences

décence \de.sɑ̃s\ féminin

  1. Bienséance, ce qui est décent.
    • Elles étaient, l’une pour l’autre, l’idéal d’une certaine perfection de manières tant soit peu froides et composées, qu’elles appelaient décence et dignité. — (Julie de Quérangal, Philippe de Morvelle, Revue des Deux Mondes, T.2,4, 1833)
    • Une décence qu’on ne trouve pas à ce point dans les campagnes où la trivialité est si commune. — (Jean Rogissart, Hurtebise aux griottes, L’Amitié par le livre, Blainville-sur-Mer, 1954, p. 31)
  2. (En particulier) Bienséance en ce qui concerne les bonnes mœurs.
    • Dans cette foule de jeunes gens, hommes et femmes, partout le sérieux, la décence; pas le moindre soupçon de rigolade bête ou vulgaire, de gaudriole, de grivoiserie, ni même de flirt. On respire partout une sorte de ferveur joyeuse. — (André Gide, Retour de l'U.R.S.S. -1936)
    • L’éducation, c’est une chose. La décence morale, c’est autre chose. — (Joseph Facal, Comment tuer une démocratie, Le Journal de Montréal, 14 novembre 2020)
    • Ce malhonnête homme a l’esprit de garder au moins une certaine décence.
synonymes antonymes
traductions


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