gratte-cul
étymologie
La bourre du fruit de l’églantier est le composant du poil à gratter provoquant les démangeaisons qu’on connaît.

nom


gratte-cul \ɡʁat.ky\ masculin

  1. (familier) Cynorhodon, fruit de l’églantier ou rosier sauvage.
    • Il n'est point de rose qui ne devienne gratte-cul. (Anatole France, Saint Satyre. In : Le Puits de Sainte Claire, 1895)
    • D’autres fois, il lui glissait dans le dos de la bourre de « gratte-cul », qui est la baie de l’églantier, et que l’on nomme ainsi pour de bonnes raisons : elle y gagna la réputation de pleurnicher sans savoir pourquoi. (Marcel Pagnol, Le château de ma mère, 1958, collection Le Livre de Poche, page 54.)
    • ''[…] le Jacotot se levait, tirait un bocal de fruits à l’eau-de-vie et m’en servait un plein verre./>— Desquelles que tu veux, demandait-il ?/>— Des gratte-culs, répondais-je toujours./>Et il me servait un plein bol de fruits de l’églantier sauvage, bien macérés dans l’alcool. (Henri Vincenot, La Billebaude'', 1978, p. 110)


traductions


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