liqueur
étymologie
Du latin liquor dérivant de liquere (« être liquide ») dérivant lui-même de linquere (« laisser », « abandonner »).

nom

SingulierPluriel
liqueurliqueurs

liqueur \li.kœʁ\ féminin

  1. (vieilli) Substance fluide et liquide.
    • Si, au lieu d'eau, on plonge un bocal d’esprit de vin ou de toute autre liqueur non gelable, à une semblable température, la liqueur prend, sans tarder, celle du bain. (Antoine Baumé, Chymie expérimentale et raisonnée, vol.1, 1773, p.75)
    • En bon Champenois, il célébra le vin de Champagne dans une ode en vers iambiques, dont le style vif et pétillant, présente la belle image de cette charmante liqueur. (Jean-Baptiste-Joseph Boulliot, Biographie ardennaise ou Histoire des ardennais, Paris : Ledoyen, 1830, p.259)
    • Quand la cristallisation est achevée on sépare les cristaux de la liqueur mère qui se compose principalement d’acide oléique, on les fait recristalliser dans l’alcool à plusieurs reprises. (J. Fritsch, Fabrication et raffinage des huiles végétales, manuel à l'usage des fabricants, raffineurs, courtiers et négociants en huiles, Paris : chez H. Desforges, 1905, p. 5)
  2. (En particulier) (aujourd’hui) Boisson résultant d’un alcoolat de plantes ou de fruits, généralement douce.
    • En fait de liqueurs, le lieutenant Hobson emportait plusieurs barils de brandevin et de whisky, bien décidé, d'ailleurs, à économiser autant que possible ces liquides alcooliques, qui sont nuisibles à la santé des hommes sous les froides latitudes. (Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873)
    • Ô vous qui buvez « sur le zinc », avez-vous jamais songé à toute la science qu'a dû déployer celui qui a fabriqué le verre dans lequel vous buvez le vin carminé ou la douce liqueur ? (Gustave Fraipont; Les Vosges, 1923)
    • Ils s'attablent dans de bons restaurants, se font déboucher des bouteilles de Châteauneuf-du-Pape, dégustent des liqueurs. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • S'ensuivirent quelques mondanités sur les mérites comparés de liqueurs d'hommes. Accord autour du Rebel Yell, un rince-cochon de première, distillé parcimonieusement par des bootleggers fous. (Michel Embareck, Sur la ligne blanche: polar avec rock'n roll, show-biz et langue électrique, Éditions Publie.net (collection Mauvais Genres), 2012, p. 94)
  3. (Canada) Boisson gazeuse non alcoolisée.
    • J’l’ai rencontrée au dépanneur
      A s’achetait une grosse liqueur.
      (Les Colocs, Julie, 1992)

traductions


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