maître-autel
étymologie
(XVIe siècle) voir maître, autel

nom


maître-autel \mɛ.tʁ‿o.tɛl\ masculin (orthographe traditionnelle)

  1. Autel principal d’une église, placé dans l’axe de la nef, au sein du chœur.
    • Soyez sans crainte, reprit-il, je suis un honnête homme, vous êtes aussi en sûreté, seule ici, dans ce désert avec moi, que si vous vous trouviez dans la cathédrale de Mexico, au pied du maître-autel. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Il entrait dans le flanc d’une avenue se terminant en une sorte d’hémicycle que meublait un maître-autel. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Le soleil levant qui frappait dans les vitraux du haut de la voûte éclairait tous les signes d’un déménagement hâtif. Le maître-autel avait été dépouillé de tous ses candélabres et de toutes ses lingeries ; la porte même du tabernacle était ouverte. (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 186)
    • [...] Jérôme, patron de mon église paroissiale. J'avais passé mon enfance à contempler un tableau du saint, en haut du maître-autel. (Jean-Paul Desbiens, Journal d'un homme farouche, Boréal, 1993, page 330)

traductions


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