s'endormir
étymologie
Du verbe endormir avec le pronom se.

verbe

s’endormir \s‿ɑ̃.dɔʁ.miʁ\ pronominal

  1. Commencer à dormir.
    • Bien des fois la nuit, de cette fenêtre tapissée de lierre, j'ai regardé avant de m’endormir le grand Orion inclinant vers l'ouest ; […]. (J. Milsand, La Poésie anglaise depuis Byron, dans la Revue des deux mondes, vol.3, 1869, p.338)
    • Pas un détenu qui ne se retourne le soir sur sa paillasse à l’idée que l’aube peut être sinistre, qui ne s’endort sans souhaiter qu’il ne se passe rien. (Henri Alleg, La Question, 1957)
    • Le café noir très fort qu’il a pris au début de la veille, empêche Arsène André de s’endormir. (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
  2. (Figuré) (familier) Négliger une affaire ; manquer à la vigilance ou à l’attention nécessaire.
    • C’est donc à l’acheteur […] à ne pas s’endormir sur la croyance d’une ophtalmie extérieure ou motivée par un semblant de lésion, car dans ce temps pourrait se dissiper la vraie fluxion, […]. (Gabriel Maury, Des ruses employées dans le commerce des solipèdes, Jules Pailhès, 1877)
    • C’est un homme qui ne s’endort pas. Ce n’est pas un homme à s’endormir sur ses intérêts. — Il s’est trop endormi sur cette affaire.
  3. (Figuré) Mourir.
    • S’endormir du dernier sommeil.
antonymes
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