tribut
étymologie
Du latin tributum.

nom

SingulierPluriel
tributtributs

tribut \tʁi.by\ masculin

  1. Contribution périodique qu’un État impose à un peuple vaincu comme signe de la dépendance.
    • Il me nomma même trésorier des tributs que l'Arabie Pétrée payait au roi des rois. (Voltaire, Zadig, XIV. Le brigand, 1748)
    • À l’apogée de l'empire maritime athénien, un millier de cités lui versaient un tribut. (Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L’Islam et l’État, 1987, traduction d’Odette Guitard, 1992, page 163)
  2. (Figuré) Ce qu’on est obligé d’accorder, de faire, de supporter.
    • Don Juan — […] je conserve des yeux pour voir le mérite de toutes, et rends à chacune les hommages, et les tributs où la nature nous oblige (Molière, Don Juan, 1682, acte I, scène II)
    • Pas de chance pour lui, voudrait-on dire. Car ce sont bien les femmes qui ont payé le plus lourd tribut. (Pratiquée jusque dans les années 80, la lobotomie visait surtout les femmes)
    • L’estime, le respect est un tribut qu’on doit à la vertu, au mérite.
    • Payer un juste tribut d’éloges.
    • Un tribut d’estime et de reconnaissance.
    • Offrir en tribut ses premiers ouvrages.
  3. (Figuré) (Poétique) Ce qui est apporté.
    • Les fleuves portent à la mer le tribut de leurs ondes.

traductions


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