turcique
étymologie
(XVIe siècle) Mot  composé de Turc et de -ique, littéralement « relatif aux Turcs », attesté en latin médiéval sous la forme turcicus.

adjectif

SingulierPluriel
turciqueturciques

turcique \tyʁ.sik\ masculin et féminin identiques

  1. (arch) turc#fr|Turc, de Turquie.
    • selle turcique#fr|Selle turcique.
  2. (linguistique) Relatif aux langues turques d’Asie centrale.
    • En même temps, le passage à l’alphabet latin a été possible pour d’autres langues turciques devenues officielles de quelques nouveaux États indépendants issus de l’Union soviétique (l’azéri, le turkmène, l’uzbek). (Gueorgui Jetchev, « Les langues maternelles des citoyens bulgares », dans Thomas Szende, Politique linguistiques, apprentissage des langues et francophonie en Europe centrale et orientale, 2009)
    • Les linguistes emploient le terme turquien pour la langue turque de Turquie, turcique pour les langues turques centrasiatiques. (Stéphanet de Tapia, « Rôle des flux migratoires et des réfugiés dans la construction d’un État », dans Luc Cambrézy et Véronique Lassailly-Jacob, Population réfugiées, 2001, p. 119)
  3. (ethnologie) Relatif aux peuples de langues turciques, aux peuples turcs d’Asie centrale.
    • Le processus de différentiation ethnique qui touche les populations turciques de la zone steppique dans la seconde moitié du XIXe siècle eut des effets non négligeables sur la vie religieuse dans la région. (Sanat Kuchukumbaev, « Les combinaisons paradoxales de l’islam kazakh », dans Marlène Laruelle et Sébastien Peyrouse, Islam et politique en ex-URSS, 2005, p. 212)
    • Mais surtout, on constate chez eux une très forte « conscience turcique » dans le sens où, plus que la moyenne des jeunes de leur génération, ces étudiants connaissent l’histoire des peuples turciques et les liens de parenté qui les lient. (Bayram Balci, Missionnaires de l’Islam en Asie centrale, 2003, p. 227)

traductions
nom

SingulierPluriel
turciqueturciques

turcique \tyʁ.sik\ masculin

  1. Sous-famille des langues altaïques.
    • Certains linguistes estiment qu’il s’agit plutôt d’un emprunt aux langues turciques, cf. le turcique köbäk ‘chien’. (Sergueï Sakhno, Dictionnaire russe-français d’étymologie comparée, 2001, p. 258)
    • L’interprétation des données doit évidemment se faire en tenant compte du peu d’étendue de certaines parties de notre coprus, ainsi on ne dispose que d’un seul article pour le celtique, d’un seul également pour le finno-ougrien et d’un seul pour le turcique. (Guy Jucquois, « Qui cite qui en linguistique ? », dans Löwen und Sprachtiger, Akten des VIII. Linguistischen Kolloquiums Löwen, 19-22, September 1973, 1976, p. 477)

traductions


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