appointement
étymologie
 Composé de appointer et de -ment ; apparait avec le sens de « règlement d’une affaire ». L’usage pluriel apparaît en 1573.

nom

SingulierPluriel
appointementappointements

appointement \a.pwɛ̃t.mɑ̃\ masculin

  1. (droit) (Désuet) jugement#fr|Jugement interlocutoire dans lequel le juge ordonnait que les parties produisent par écrit leurs informations sur les points qui n’avaient pu être suffisamment éclaircis à l’audience.
    • Appointement en droit, ordre aux parties de produire par écrit.
    • Appointement à mettre, ordre aux parties de mettre leurs pièces sur le bureau.
    • C’est ainsi qu’à la demande des gens de Gérardmer, l’ancien accord avec les Munstériens est refondu et un appointement réglé à Nancy, le 22 avril 1495, par-devant Thomas de Pfaffenhoffen, sénéchal de Lorraine, et Errard de Haraucourt, bailli de la capitale. (Pierre Boyé, Les Hautes-Chaumes des Vosges, Rencontres transvosgiennes, 2019, ISBN 978-2-9568226-0-8)
  2. (surtout au pluriel) Rétribution fixe attachée à une place, à un emploi surtout public, et payée à des époques régulières.
    • Tu auras deux mille quatre cents francs d’appointements. (Émile Zola, La Curée, 1871)
    • Les gentilshommes s’engageaient par écrit pour la réveillée entière, moyennant des appointements convenus et proportionnés à leur aptitude. (Gustave Fraipont, Les Vosges, 1895)
    • Ma femme aurait désiré être riche, et voilà que j’étais pauvre, avec mes petits appointements de deux mille francs. (Octave Mirbeau, Lettres de ma chaumière : La Tête coupée, A. Laurent, 1886)
synonymes
traductions


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