avérer
étymologie
Du latin verus, « vrai ».

verbe

avérer \a.ve.ʁe\ transitif conjugaison (pronominal : s’avérer)

  1. (intransitif) Reconnaître ou faire reconnaître pour vrai. — Note: L’Académie en 1932 indiquait qu'il n’était plus guère employé qu’au participe passé.
    • C’est une chose qu’on ne peut avérer.
    • […] j’adressai mes livres à M. de Nièvres. Je le priais de ne pas me trahir ; je lui donnais de ma retraite une explication plausible ; elle devenait à peu près excusable depuis qu’il avait avéré qu’elle avait un but. (Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 211)
    • L’insuffisance du numéraire circulant en France étant avérée, Colbert avait résolu de protéger à outrance l'industrie du royaume. (Étienne Dupont, Le vieux Saint-Malo - Les Corsaires chez eux, Honoré Champion, 1925, page 119)
  2. (pronominal) Devenir vrai ; apparaître que ; se révéler.
    • Pour Hegel enfin, cette résistance — quoiqu’elle s’avérât mauvaise — était l’histoire. (Eero Tarasti, Fondements de la sémiotique existentielle, L’Harmattan, 2009, page 25)
    • L'ensemble des dispositions relatives à la protection contre les « cyber-pirates » peut s'avérer parfois inutile, tant il est vrai que la frontière est mince avec le banditisme le « cyber-pirate » n'est alors rien de plus qu'un « cyber-ganster ». (Médiaspouvoirs, n° 41-44, Bayard-Presse, 1996, page 55)

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