bringuebaler
étymologie
De baller, « danser », précédé d’un brimb- qui exprimait en moyen français l’idée de s’agiter, d’où brimbaler, même sens, forme aujourd’hui désuète, ou brimber qui signifiait « mendier » (encore présent dans le nom bribe). Sous l’influence de trinqueballer, on en est arrivé à brinquebaler ou bringuebaler.

verbe

bringuebaler \bʁɛ̃ɡ(ə).ba.le\ ou \bʁɛ̃k(ə).ba.le\ transitif et intransitif conjugaison

  1. (Se) balancer d’un côté à l’autre, ballotter, osciller, remuer dans un sens et dans l’autre, avancer en cahotant.
    • En cinq jours, 130 000 personnes ont été jetées sur les routes. On a vu leurs camionnettes surchargées bringuebaler leurs visages en sueur, leurs couvertures à fleurs entassées à l’arrière. (Réduits à solliciter le renfort de Damas, les Kurdes pleurent la fin d’un monde)
    • Il était vêtu comme les autres et portait une chechia déteinte dont le gland bleu lui bringuebalait dans le dos. (Pierre Benoit, Le lac salé, Albin Michel, 1921, collection Le Livre de Poche, page 58)
    • La plupart des commerces devant lesquels je passai en bringuebalant sur Main Street avaient déjà fermé pour la journée... si tant est qu'ils se soient donné la peine d'ouvrir. (Elizabeth Little, Les réponses, traduit de l'anglais (États-Unis) par Julie Sibony, Paris : Sonatine éditions, 2015)



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