effaroucher
étymologie
voir farouche.

verbe

effaroucher \e.fa.ʁu.ʃe\ transitif conjugaison (pronominal : s’effaroucher)

  1. Épouvanter, effrayer et faire fuir.
    • Je vous demande pardon, dit-il, de vous faire faire ce détour, mais il y a ici un étang à castors, et je crains de les effaroucher. (Gustave Aimard, Les Trappeurs de l’Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858)
    • Aussi rien n’est-il plus naturel que de voir des policiers […] prendre, pour ne pas effaroucher leur proie, l’apparence des gars qu’ils ont la mission d’appréhender. (Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927)
    • Ce second appel n’eut pour résultat que d’effaroucher les poules qui s’égaillèrent en gloussant et en battant de l’aile. (Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
    • (Absolument)Je surpris, j’effarouchai en marquant tout de suite, sans ostentation, mais nettement, mon éloignement des observances religieuses, […]. (Joseph Caillaux, Mes Mémoires, I, Ma jeunesse orgueilleuse, 1942, p. 78)
  2. (Figuré) (familier) Rendre une personne si peu traitable qu’elle s’éloigne de vous.
    • M. Dumas, […], dit qu’il est difficile, sinon impossible, de transporter sur la scène les rapports réels entre femmes et hommes de la vie mondaine, de peur d’effaroucher la pudeur de ces dames qui ne sont chastes que par les oreilles. (Paul Lafargue, Sapho, paru dans Le Socialiste, 2 janvier 1886)

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