glousser
étymologie
Du moyen français glousser, de l’ancien français clocier (1350), du latin populaire clociare, du latin glocire, d’une onom (voir glou, glouglou).

verbe

glousser \ɡlu.se\ intransitif, parfois transitif conjugaison

  1. Faire son cri de communication avec ses congénères, en parlant de la poule.
    • Les fermes elles-mêmes dorment profondément. Seuls, les chats rôdent et les poules gloussent alentour. (Octave Mirbeau, Le Tripot aux champs, Le Journal, 27 septembre 1896)
    • Ce second appel n’eut pour résultat que d’effaroucher les poules qui s’égaillèrent en gloussant et en battant de l’aile. (Octave Mirbeau, Le Père Nicolas, dans Lettres de ma chaumière, 1885)
  2. (Par analogie) Crier en parlant de la perdrix, de la dinde ou de la gelinotte.
  3. (Figuré) (Péjoratif) Pousser de petits cris à la manière de rires étouffés, en parlant d’humains.
    • L’autre, cette grosse fille qui se tapait sur les cuisses, qui gloussait comme une poule, dégageait autour d’elle une odeur de vie. (Émile Zola, Nana, 1881)
    • Des dames, dont l’illustre Pulcherie, romancière, qui ne cesse de glousser et de rire sur le mode aigu. (Victor Méric, Les Compagnons de l’Escopette ↗, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 214)
    • Je gloussais en relisant cette métaphore et courus poster ma lettre dans un état d’exaltation, les pieds touchant à peine le sol. (Philippe Labro, L’étudiant étranger, Gallimard, 1986, page 174)
    • On a préféré des roucoulades sans queue ni tête, des inepties gloussées par des bellâtres aux yeux de braise. (Enquête sur un crapaud de lune, 2011)
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