ignorance
étymologie
Du latin ignorantia, de ignorare (« ignorer »).

nom

SingulierPluriel
ignoranceignorances

ignorance \i.ɲɔ.ʁɑ̃s\ féminin

  1. État de celui qui est ignorant ; celui qui ne connaît rien.
    • Sa connaissance des livres, quoique superficielle, suffisait à imposer à l’ignorance un certain respect pour le savoir qu’on lui supposait. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Pour un spectateur instruit, ce contraste entre la complète ignorance des uns et la palpitante attention des autres eût été sublime. (Honoré de Balzac, Modeste Mignon, 1844)
    • Durandus eut beau exciper de son ignorance, il ne fut libéré qu'après s'être vu condamner à une amende. (Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937)
    • La raison d'État n'est le plus souvent qu'un manteau commode pour couvrir l’ignorance, la bêtise ou la scélératesse d'une oligarchie... (Maurice Paléologue, ''Journal de l'Affaire Dreyfus 1894-1899 : L'affaire Dreyfus et le Quai d'Orsay, Paris : Librairie Plon, 1955, p. 91)
    • Un système aussi injuste ne peut se maintenir qu’en tenant la population dans l’ignorance et la vulnérabilité. (Louis Dubé, La sagesse du dalaï-lama : Préceptes et pratique du bouddhisme tibétain, dans Le Québec sceptique, n°66, p.5, été 2008)
  2. (Par extension) Fautes qui marquent une ignorance grossière.
    • Ce livre est plein d’ignorances impardonnables.

traductions


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