music-hall
étymologie
Emprunté à l’anglais music hall#en|music hall.

nom


music-hall \my.zi.k‿ol\ masculin

  1. Sorte de théâtre où le spectacle est mêlé de chants, d’exhibitions, de divertissements, etc.
    • Grubb et Bert en entendirent parler d’abord dans un music-hall ; puis le cinématographe confirma la rumeur ; […]. (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 15 de l’éd. de 1921)
    • Blanche retrouvait dans le jeune homme cet air absent de l’écolier à qui elle faisait répéter ses leçons, dans les aubes tristes d’autrefois, et qui n’écoutait pas, opposant à toutes les supplications et à toutes les menaces, un extraordinaire pouvoir de fuite et d’absence ; et de même qu’alors, il s’enfonçait avec délices dans le songe des vacances et de Bourideys et que, plus tard, il n’avait vécu que pour les plaisirs d’une vie de trappeur, capable de passer des nuits d’hiver dans une « tonne », à l’affut des canards sauvages, toute sa puissance d’attention et de désir s’était fixée, d’un seul coup, sur une femme ; une femme ordinaire, déjà usée, qui imitait vaguement Frégoli dans les music-halls de province (« la danseuse de Séville ! la Houri ! la danseuse cambodgienne ! »). (François Mauriac, Le Mystère Frontenac, 1933, p. 146-147)
    • Cela ne l'empêchait nullement de réclamer à Jim des entrées de faveur lorsqu'il jouait dans un music-hall à Paris, […]. (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)



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