tourné
étymologie
Participe passé de tourner.

adjectif

SingulierPluriel
Masculintourné
\tuʁ.ne\
tournés
\tuʁ.ne\
Féminintournée
\tuʁ.ne\
tournées
\tuʁ.ne\

tourné \tuʁ.ne\ masculin

  1. Aigri.
    • Le lait est tourné.
    • Du vin tourné.
  2. (Figuré) Bien ou mal fait.
    • Un homme bien tourné, Qui est bien fait, qui a bon air.
    • – Je crois, en vérité, que je ne suis pas mal tournée. Mais vous savez mieux que moi, Gérard, qu’un corps convenable sans un buste harmonieux, c’est une tranche de beef sans pikles… (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 41)
  3. (Figuré) Droit ou de travers.
    • C’est un esprit mal tourné, se dit d’un homme qui prend ordinairement les choses de travers.
  4. (Héraldique) Qualifie une protubérance d’un meuble permettant d'indiquer la direction qu’elle a (vers le chef, la pointe, dextre, senestre…).
    • Écartelé : au premier d’or à un saint d’argent vêtu d’azur et nimbé de gueules, les deux avant-bras tournés vers le chef, adextré de la lettre S et senestré de la lettre I le tout d’argent, au deuxième d’azur à trois monts d’argent rangés en bande et, brochant sur le tout, trois sapins également d’argent et rangés vaguement en bande, au troisième d’azur à une grappe de raisin fruitée, feuillée et tigée d’argent, au quatrième d’or à un dauphin d’azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules, qui est de Saint Ismier voir illustration « bras tournés »
  5. (Héraldique) Se dit du croissant ou du chevron quand la pointe est tournée vers dextre ou senestre au lieu de pointer vers le chef comme à l’ordinaire.
    • Coupé de gueules et d’azur, au croissant tourné d’argent brochant sur la partition, qui est de Ranspach voir illustration « croissant tourné »

traductions
forme fléchie

tourné \tuʁ.ne\

  1. Participe passé masculin singulier de tourner.
    • Il balbutia quelques mots, puis tira son couteau de sa poche, un eustache à manche de corne, coupa son pain par le milieu et en mit la moitié sur les genoux de la jeune mère, qui regarda étonnée ; mais il avait déjà tourné le coin de la rue. (Anatole France, Les dieux ont soif, Calmann-Lévy, 1912, chapitre 6)
    • Depuis une douzaine d’années, un groupe d’universitaires français attachés à l’étude des anciens écrivains grecs chrétiens s’est tourné vers la Septante. (préface à : Cécile Dogniez, Bibliographie de la Septante, 1995)



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