confessionnal
étymologie
 Composé de confession et de -al.

nom


confessionnal \kɔ̃.fɛ.sjɔ.nal\ masculin

  1. (religion) Édicule disposé pour que le prêtre entende le pénitent en confession.
    • Le clergé partage l’opinion de la noblesse, et a de plus que lui l’influence de la chaire et du confessionnal. (Alexandre Dumas, La Vendée après le 29 juillet, Revue des deux Mondes T. 1, 1831)
    • Eh bien ! reprit Bois-Guilbert, je parlerai avec autant de franchise que jamais le fit une pénitente crédule à son père spirituel, au confessionnal. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • […] ; en fin de compte, il refusait de m’absoudre ; bien heureuse encore lorsqu’il ne me fermait pas brutalement, dès les premiers mots, le guichet du confessionnal, au nez. (Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915)
    • Et, quant aux prêtres catholiques, ils ne disposent pas seulement, eux, de la chaire, mais aussi de ce moyen d’investigation et de coercition qui s’appelle le confessionnal. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
    • De là l'importance décorative donnée dans les églises baroques à la chaire, aux confessionnaux et à l'autel que surmonte un baldaquin. L'Église n'est plus comme au Moyen Age une sublimation de la Cité : elle est devenue un engin spécialisé du salut, une happeuse d'âmes. (Paul Claudel, L’œil écoute: La peinture hollandaise, la peinture espagnole, écrits sur l'art, Gallimard, 1964, p. 198)
    • Elle était d’autre part moins portée aux scrupules que ces jeunes filles habituées au confessionnal et au compte strict de leurs petits péchés. (Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, pages 289-290)

traductions


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