cotter
verbe

cotter \kɔ.te\ intransitif ou transitif (pronominal : se cotter)

  1. Variante orthographique du verbe coter.
  2. (Normandie) Jaillir[1].
  3. (Suisse) (Savoie) (Lyonnais) Serrer, assujettir, fixer, caler, mettre une cotte[2].
    • Cotter une porte, cotter une fenêtre, cotter un contrevent qui bat.
    • Voici la troisième fois que le vent fait tomber ce devant de cheminée : cottez-le donc avec soin.
  4. (Suisse) (Savoie) Border un lit, mettre les bords de couverture sous le matelas.
    • Le lit était mal cotté : la couverture est tombée.
  5. (Suisse) S’arrêter, hésiter en récitant ou en déclamant.
    • Le jeune étudiant nous récita toute la première satire de Boileau sans cotter, sans cotter d’un seul mot.
  6. (pronominal) (Suisse) Ne pas tomber d’accord sur une vente, sur un achat qui allaient être faits ; se tenir à très peu de chose.
    • ''On allait conclure le marché, quand un s’est cotté pour vingt francs.
  7. (Suisse) Fermer à clé.
    • ''il a cotté la porte de la maison avant de partir.

nom

cotter masculin

  1. (Suisse) Assemblée de personnes oisives qui se réunissent pour causer[3].
    • Dès-lors on n’en voit plus ; mais à la veillée et au cotter on en parle volontiers.



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