objecter
étymologie
(XIIIe siècle) Du latin objectare.

verbe

objecter \ɔb.ʒɛk.te\ transitif conjugaison

  1. Opposer un argument ou une affirmation.
    • M. le marquis de Dampierre objecte que malheureusement les Othellos sont trop sujets au phylloxera. Il a été obligé de sulfurer les siens. (Comptes rendus des travaux de la Société des agriculteurs de France, vol.24, page 390, 1893)
    • Il eut la sagesse de ne rien objecter pour le moment, jugeant que l’opposition ne ferait qu’affermir un caprice sans consistance, et craignant de donner un corps à cette idée folle. Il glissa. (Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, pages 82-83)
    • Il ne sert de rien d’objecter : « Quelque autre pourra argumenter de même en faveur de sa religion ! » C'est de moi qu'il s'agit; […]. (Auguste Valensin, Textes et documents inédits, Aubier, Éditions Montaigne, 1961, p. 218)
  2. (Par extension) Alléguer, opposer une difficulté, un empêchement, un obstacle à une demande.
    • Objecter la fatigue pour ne point sortir.
    • Il sollicitait ce poste, on lui objecta sa trop grande jeunesse.

traductions
  • russe : возражать, возразить



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