plastronner
étymologie
De plastron, avec le suffixe -er.

verbe

plastronner \plas.tʁɔ.ne\ transitif, pronominal ou intransitif conjugaison (pronominal : se plastronner)

  1. (vieilli) Garnir d’un plastron ou de quelque chose qui en tient lieu.
    • Avant de s’aller battre en duel, il s’était plastronné.
  2. (Figuré) Prendre des poses avantageuses, se rengorger.
    • Je m’inclinai, sans rien dire. Je n’étais pas d’humeur à plastronner devant elle. Je m’assis sur ma couchette et affectai d’ignorer sa présence. (Maurice Dekobra, La Madone des sleepings, 1925, réédition Le Livre de Poche, page 189)
    • « Vous n’avez là sous les yeux que des gens crasseux et morts de peur qui plastronnent parce que pour eux la révolte est de mauvais goût. » (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 381)
    • Après l’émotion, on plastronne : on les a presque vus ! Si on était allé cent mètres plus loin, on se butait dans eux, cré vains dieux ! (Henri Vincenot, La Billebaude, 1978, page 180)
    • Peur, curieux comme ce mot revient souvent dans les confidences des hommes quand ils se racontent au lieu de plastronner. (Christiane Collange, Ça va les hommes ?, 1980)
synonymes
Au figuré :

traductions


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