éperonner
étymologie
verbe
traductions
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étymologie
dénominal#fr|Dénominal de éperon#fr|éperon, en ancien français esperoner.
verbe
éperonner
- Piquer des éperons.
- Il éperonna son cheval.
- (analogie) Armer les ergots d’un coq de pointes d’acier pour le combat.
- Le roi d'Espagne ayant donné à Farinelli, un des plus célèbres castrats de l'Italie, l'ordre de Calatrava, celui-ci fut armé chevalier avec les cérémonies ordinaires et on lui mit, suivant l'usage, les éperons. Sur quoi l'ambassadeur d'Angleterre dit : « Chaque pays, chaque mode; à Londres on éperonne les coqs, à Madrid on éperonne les chapons. » (Émile Gouget, L'argot musical: curiosités anecdotiques et philologiques, Librairie Fischbacher, 1892, p. 91)
- (marine) Percuter à l’aide de l’éperon dans le but d’endommager, voire de le couler, en parlant d’un navire.
- Après la chute tragique des combattants qui avaient cherché à s’éperonner, on renonça de part et d’autre à cette dangereuse offensive, et Bert ne distingua plus aucune tentative d’abordage. (
H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 311 de l’éd. de 1921)
- Après la chute tragique des combattants qui avaient cherché à s’éperonner, on renonça de part et d’autre à cette dangereuse offensive, et Bert ne distingua plus aucune tentative d’abordage. (
- (Figuré) Aiguillonner, stimuler.
- C’est une intelligence un peu lente qui a besoin d’être éperonnée de temps en temps.
- Mes emmerdes étaient ceux de notre âge / Où l’argent c’est dommage / Éperonnait nos jours (Charles Aznavour, Mes emmerdes, 1976)
- piquer des deux (familier)
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