ablution
étymologie
Du latin ablutio, dérivé de abluere «laver, purifier ».

nom

SingulierPluriel
ablutionablutions

ablution \a.bly.sjɔ̃\ féminin

  1. (religion) Action de laver.
    • Après la communion le prêtre présente le calice au servant, qui y verse un peu de vin pour l’ablution du calice. (R. Décrouille, Méditations sur l'Ordinaire de la Messe d'après la Liturgie du Sacrifice, Duvivier, 1919, page 34)
  2. (catholicisme) Vin que le prêtre prend après la communion, ainsi que le vin et l’eau qu’on verse sur ses doigts et dans le calice après qu’il a communié.
    • Quand le prêtre prend l’ablution.
  3. Pratique commandée par quelques religions, et qui consiste à se laver diverses parties du corps à des heures déterminées.
    • Quelques éléphants, des zébus à grande bosse, venaient se baigner dans les eaux du fleuve sacré, et aussi, malgré la saison avancée et la température déjà froide, des bandes d'indous des deux sexes, qui accomplissaient pieusement leurs saintes ablutions. (Jules Verne, Le Tour du monde en quatre-vingts jours)
    • Dans la Tartarie , après les dispositions purificatrices , les ablutions , vient l'onction avec la substance même de l'offrande la plus pure , les nouveaux époux accomplissent un pèlerinage expiatoire. (Jean-Ennemon Dufieux, Nature et virginité: Considération physiologiques sur le célibat religieux, Paris : Julien, Lanier & Cie, 1854, page 247)
  4. (Par extension) Action de se laver, indépendamment de toute pratique religieuse.
    • Plusieurs filles et femmes entièrement nues se baignaient dans la rivière […]. Après avoir fini leurs ablutions elles retournèrent au village avec des pagnes à la ceinture et des calebasses sur la tête. (René Caillié, « Voyage à Temboctou et à Jenné », Revue des deux mondes, 1830, tome 1)
    • Quand nous eûmes pris la délicieuse boisson , l'hôtesse nous apporta de l'eau dans un bassin en fer, pour nos ablutions, et nous fit comprendre qu'elle allait bientôt nous servir à déjeuner. (Jules Leclercq, La Terre de glace, Féroë, Islande, les geysers, le mont Hékla, Paris : E. Plon & Cie, 1883, page 95)
    • Ce fut une autre chanson quand, le lendemain à la pique du jour, dans la cours de Deux-Anges, je puisai de l'eau au puits pour faire mes ablutions — habitude ou bizarrerie, que je tiens de mon père qui [...] tenait que l'eau et le corps de l'homme ont une affinité naturelle, la première aidant le second à se tenir en santé. (Robert Merle, En nos vertes années, I., 1979)

traductions


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