jockey
Voir aussi: Jockey
étymologie
Mot emprunté à l’anglais, diminutif de Jack (transcription de l'écossais : Jock) qui, à l’origine, désignait un homme ordinaire. Puis le sens s’est étendu à courrier à cheval puis marchand de chevaux.

nom

SingulierPluriel
jockeyjockeys

jockey \ʒɔ.kɛ\ masculin et féminin identiques pour les sens 1 et 2, masculin pour les sens 3 et 4.

  1. (Équitation) Personne qui a pour métier de monter des chevaux dans les courses.
    • On a dit une grande vérité lorsqu’on a posé en principe que toute la science du jockey consistait à faire supporter tout son poids par la bouche de son cheval ; mais on n’a pas parlé de l’insensibilité des barres que l’on produisait par cette manœuvre […]. (Jean Déhès, Essai sur l’amélioration des races chevalines de la France, École impériale vétérinaire de Toulouse, Thèse de médecine vétérinaire, 1868)
    • ''Le général, qui n’aimait pas les jeunes gens, dit qu’il avait rencontré Le Ménil, la veille, au Bois, galopant à tombeau ouvert./>Il déclara que les vieux cavaliers conservaient seuls la bonne tradition, que les gens du monde avaient maintenant le tort de monter comme des jockeys. (Anatole France, Le Lys rouge'', 1894, réédition Le Livre de Poche, page 10)

    • La jockey doit faire très attention à son alimentation. Pour le plat, il faut peser entre 46 et 54 kilos pour 1,55 m. Pour les courses d’obstacles, elle peut peser jusqu’à 60 kilos pour 1,60 m maximum. (Antoinette Delylle, L’Encyclo de la cavalière, edi8, 2014, p. 132)
  2. (cirque) Personne qui fait de la voltige, dans le langage du cirque.
  3. (XIXe siècle) Jeune domestique qui conduit une voiture en postillon.
  4. (vieux) Jeu qui se joue avec un trictrac (dans ce cas, le mot français dérivé est jacquet).

traductions
Jockey
étymologie
Apocope pour Jockey Club de Paris.

nom propre

Jockey \ʒɔ.kɛ\ masculin

  1. Le Jockey Club de Paris, situé à Paris, auquel l’entrée est très sélective.
    • ’[…] il ne regarda le général de Froberville et le marquis de Bréauté qui causaient dans l’entrée que comme deux personnages dans un tableau, alors qu’ils avaient été longtemps pour lui les amis utiles qui l’avaient présenté au Jockey et assisté dans des duels, […] (Marcel Proust, Un amour de Swann, 1913, réédition Le Livre de Poche, page 179)



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