Français
normande
Voir aussi: Normande
étymologie
(XVIIIe siècle) (races) De normand car originaire de Normandie.
nom

normande \nɔʁ.mɑ̃d\ féminin

  1. Race laitière de grand taurin, originaire de France (Normandie), à robe blanche avec plus ou moins de taches brunes ou bringées.
  2. Vache de race normande.
    • La normande est issue principalement de la fusion de deux races locales au cours du XIXe siècle : la cotentine et l’augeronne.
    • Les box disposés sur quatre rangées étaient presque tous occupés exclusivement par des vaches normandes, notai-je aussitôt. « Oui, c’est un choix, me confirma Aymeric, leur rendement est un peu moins bon que celui des prim’holstein|Prim’Holstein, mais je trouve leur lait vraiment supérieur. — (Michel Houellebecq, Sérotonine, Flammarion, 2019, pages 149-150.)
  3. Race d’oies à rôtir originaires de France (Normandie), au plumage blanc, avec la tête, le cou et le dos gris chez la femelle.
traductions
  • allemand : Normanne-Rind, Normannische Rasse
  • anglais : Normande cattle
traductions
  • anglais : Normandy goose
forme fléchie

SingulierPluriel
Masculinnormandnormands
Fémininnormandenormandes

normande \nɔʁ.mɑ̃d\

  1. Féminin singulier de normand.
    • L’Angleterre, bretonne sous Uther Pendragon, romaine sous César, saxonne sous l’heptarchie, danoise sous Harold, normande après Guillaume, devient, grâce aux lords, anglaise. — (Victor Hugo, L’Homme qui rit, 1869, édition 1907)
forme fléchie

normande \nɔʁ.mɑ̃d\

  1. Première personne du singulier de l’indicatif présent du verbe normander.
  2. Troisième personne du singulier de l’indicatif présent du verbe normander.
  3. Première personne du singulier du subjonctif présent du verbe normander.
  4. Troisième personne du singulier du subjonctif présent du verbe normander.
  5. Deuxième personne du singulier de l’impératif du verbe normander.
Normande
nom

SingulierPluriel
normandenormandes

Normande \nɔʁ.mɑ̃d\ féminin (pour un homme, on dit : Normand)

  1. (Géographie) Habitante de la Normandie.
    • Le grand-père prit le marmot, il le baisa, le trouva délicieux et ravissant ; il lui parla le parler des nourrices, prophétisa que ce poupard deviendrait plus grand que lui, glissa des flatteries à l’adresse de son fils Hulot, et rendit l’enfant à la grosse Normande chargée de le tenir. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
traductions

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