babillard
étymologie
 Composé de babiller et de -ard.

adjectif

SingulierPluriel
Masculinbabillardbabillards
Fémininbabillardebabillardes

babillard \ba.bi.jaʁ\

  1. Qui aime à babiller, à converser par plaisir.
    • Mettons dans la même classe les dialecticiens et les sophistes, gens qui font plus de bruit que tous les chaudrons de Dodone, et dont le moins babillard pourrait tenir tête aux vingt plus bavardes commères qu’on puisse trouver sous le ciel. (Erasme ; « Éloge de la folie » , 1509. Traduction de Thibault de Laveaux en 1216.)
    • Silvia.—Eh bien, l’honneur de lui plaire ne me sera pas inutile ; les valets sont naturellement indiscrets ; l’amour est babillard, et j’en ferai l’historien de son maître. (Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard'', 1730)
    • Il ne réfléchit point qu’un simple grognement issu de son gosier suffirait à faire s’éloigner, vite et docilement, cette créature débonnaire, babillarde et piaillarde, qui sans cesse monologue avec elle-même. — (James-Oliver Curwood, Kazan, 1914, traduit de l’anglais américain par P. Gruyer et L. Postif, Hachette, 1937, page 169)
  2. Qualifie un oiseau parleur.
    • Un perroquet babillard. Une pie babillarde.

traductions
nom

SingulierPluriel
babillardbabillards

babillard \ba.bi.jaʁ\ masculin (pour une femme on dit : babillarde)

  1. Celui, celle qui aime à babiller
    • C’est un grand babillard, un franc babillard, une grande babillarde.
  2. (Par extension) Personne qui ne saurait garder un secret.
    • Ne vous fiez pas à cet homme-là, à cette femme-là, c’est un babillard, c’est une babillarde.
  3. (Canada) Tableau d’affichage.
    • Si tu cherches un colocataire, mets une annonce sur le babillard dans le couloir.
synonymes
traductions
nom

SingulierPluriel
babillardbabillards

babillard \ba.bi.jaʁ\ masculin

  1. (technique) Axe, qui dans les anciens moulins, agitait l’auget qui permettait de faire descendre le grain à moudre de la trémie vers la meule.
    • Quant aux diverses parties du mécanisme intérieur, la boîte destinée à contenir les deux meules, la meule gisante et la meule courante, la trémie, sorte de grande auge carrée, large du haut, étroite du bas, qui devait permettre aux grains de tomber sur les meules, l’auget oscillant destiné à régler le passage du grain, et auquel son perpétuel tic-tac a fait donner le nom de « babillard », et enfin le blutoir, qui, par l’opération du tamisage, sépare le son de la farine, cela se fabriqua sans peine. (Jules Verne, {w, 1875) }{#if:{#if:| (OCLC {oclc} ↗)}}, chapitre 16}}



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