condamnation
étymologie
Du latin classique condemnatio (« sentence, peine »).

nom


condamnation \kɔ̃.dɑ.na.sjɔ̃\ ou \kɔ̃.dɑ.nɑ.sjɔ̃\ ou \kɔ̃.da.na.sjɔ̃\ féminin

  1. Action de condamner ; jugement qui condamne, ou par lequel on est condamné.
    • […] l’affaire Dreyfus nous a montré que l’immense majorité des officiers et des prêtres concevait toujours la justice à la manière de l’Ancien Régime et trouvait toute naturelle une condamnation pour raison d’État. (Georges Sorel, Réflexions sur la violence, chap. III, Les Préjugés contre la violence, 1908, p. 143)
    • Il y a eu condamnation contre lui.
    • Prononcer condamnation.
    • Condamnation à une peine infamante, par défaut.
    • La morale ? « Le jugement et la condamnation morale sont un mode de vengeance favori chez les intelligences bornées à l’égard des intelligences qui le sont moins.» (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, p. 405)
  2. Passer condamnation : Consentir que la partie adverse obtienne jugement à son avantage.
    1. (Figuré) Avouer qu’on a tort.
      • Je passe condamnation.
  3. Accepter, subir condamnation : Subir, sans interjeter appel, la peine à laquelle on a été condamné.
    • Condamnation par contumace.
  4. (Figuré) Pour signifier que quelqu’un ou quelque chose est digne de blâme.
    • La condamnation des abus.
    • La conduite de ce ministre est la condamnation de celle qu’ont tenue ses prédécesseurs.
  5. Chose même à laquelle on est condamné, comme une somme d’argent, des dommages et intérêts.
    • Faire, subir sa condamnation.
    • Payer le montant des condamnations.
    • Acquitter le montant des condamnations.

traductions


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