quoi
étymologie
pronom interrogatif
traductions
nom commun
pronom relatif
traductions
interjection
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étymologie
- Du latin quid.
- (Nom commun) Substantivation de quoi.
pronom interrogatif
quoi
- Quelle chose, dans la fonction d’objet.
- Quoi de plus heureux que ce qui vous arrive ?
- De quoi est-il question ? À quoi pensez-vous ?
- En quoi puis-je vous être utile ?
- Sur quoi vous fondez-vous ?
- (Absolument) — Quoi ? — Que dites-vous ?
nom commun
quoi
- Objet d'étude. Note : Généralement mis entre guillemets et accompagné d'au moins un autre pronom interrogatif substantivé, souvent « comment ».
- La question qui est abordée dans ce numéro [...] est celle de ce qui devrait être enseigné et de la manière de le faire. Mais ces « quoi » et ces « comment » ne concernent pas uniquement l'enseignement de la civilisation [...]. — (Metka Zupanc̆ic̆, « La “civilisation française” dans les universités nord-américaines », dans Bilinguisme, plurilinguisme et francophonie, Presses de l'Université de Montréal, 2023, page 131)
pronom relatif
quoi
- Qui tient lieu de ; lequel, laquelle. — Note : Tant au singulier qu’au pluriel, lorsqu’il est précédé d’une préposition ; il ne se dit que des choses.
- Ce sont des choses à quoi vous ne prenez pas garde.
- Il n’y a rien sur quoi l’on ait tant disputé.
- La raison pour quoi.
- (Absolument) Quelle chose ; ce que.
- (Familier) — Et c'est bien normal qu'il prenne à cœur tes études, surtout si tu foxes tes cours spéciaux deux fois sur trois. Ça va donner quoi à la fin de l'année ? — (Angèle Delaunois , Chroniques d'une sorcière d'aujourd'hui, tome 2 : Alicia, chap. 2, Waterloo (Québec) : Éditions Michel Quintin, 2011)
- Voilà de quoi je voulais vous parler.
- Je devine à quoi vous pensez.
- Il y a dans cette affaire je ne sais quoi qui me semble louche.
- Dites-moi en quoi je puis vous servir.
- Voici sur quoi je veux le questionner.
interjection
quoi
- Exprime l’étonnement, l’incompréhension, l’indignation, etc.
- Quoi ! Vous avez fait cette imprudence !
- ''Quoi ? Mais c’est impossible je l’avais laissé ici la dernière fois.
- Quoi ! Vous osez me braver en face !
- Introduit une certitude, une évidence, une décision, un argument.
- Au début, quand ils croyaient que c’était une maladie comme les autres, la religion était à sa place. Mais quand ils ont vu que c’était sérieux, ils se sont souvenus de la jouissance. [...] Moi aussi, je suis comme eux. Mais quoi ! La mort n’est rien pour les hommes comme moi. — (Albert Camus, La Peste, 1947)
- Le prêtre comprend, il devine que c'est un piège, mais quoi ! si vraiment un mourant l'appelle, s'il y a une chance sur dix mille que ce soit vrai, il faut qu'il retourne, [...]. — (Maurice Zundel, Silence, parole de vie, éditions Anne Sigier, 1990, page 114)
- Exprime à l’interlocuteur la mauvaise transmission du message, le fait qu’il demeure incompris, ou encore la volonté qu’il soit réitéré.
- ''— Thomas ! Peux-tu me monter la masse ?
— Quoi !!?
— J’ai dit est-ce que tu peux me ramener la masse ?
— Quoi !!? Plus fort ! J’entends rien ! Amène-toi si tu veux me dire un truc !''
- ''— Thomas ! Peux-tu me monter la masse ?
- Exprime à l’attente d’une réponse, d’une réaction, l’explication d’une situation, d’une action.
- ''— Quoi ? Ça ne va pas ? Tu as l’air pensive.
— Ouais… J’ai quelques ennuis en ce moment.'' - Quoi ? Qu’est-ce que tu mates ? Tu veux ma photo ? Non ? Bah casse-toi alors !
- Quoi ? Pourquoi tu cries comme ça ? Ça ne va pas la tête !
- ''— Quoi ? Ça ne va pas ? Tu as l’air pensive.
- (Populaire) Tic de langage en fin de phrase pour faire appel à l’assentiment de l’interlocuteur.
- Du scandale, des provocations, de l’arrogance, un étalage de vanité et de gouaillerie, son nom sur les murs, sa carte de visite dans les coffres-forts. Arsène Lupin, quoi ! — (Maurice Leblanc, La Comtesse de Cagliostro, 1924)
- Au bout du compte viendra le temps de la mélancolie, du romantisme, de l’angoisse, de la frustration, du bovarysme de plus en plus confiné, de la dépréciation malheureuse, du délire pseudo-poétique, du féminisme vite enrôlé dans le biologisme, de l’érotisme rabaissé en pornographie, le cinéma, quoi. — (Philippe Sollers, Éloge de l’infini, Gallimard, 2001, page 281)
- Vivre, ça veut dire pouvoir dire “nique ta mère” à quelqu'un si tu n’es pas d'accord avec lui, […]. Moi, je peux pas vivre comme si j’étais personne, quoi ! — (Emma Aubin-Boltanski, Politiques du corps, Karthala, 2007, page 118)
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