turban
étymologie
Du moyen français turbant, via l’italien turbante, du turc tülbent (ou türban, sens identique) du persan دلبند (dulbend) qui est aussi la racine de tulipe.

nom

SingulierPluriel
turbanturbans

turban \tyʁ.bɑ̃\ masculin

  1. Coiffure d’homme usitée chez les Orientaux et faite d’une longue pièce d’étoffe, qui est roulée et entrelacée autour de la tête.
    • Ces deux écuyers étaient suivis de deux autres serviteurs dont les visages bronzés, les turbans blancs et la forme des vêtements dénonçaient l’origine orientale. (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Une foule serrée et bruyante grouillait dans les rues. Ce n'était que tarbouches, galabiehs […], turbans et majestueuses robes des cheikhs. (Out-el-Kouloub, Zariffa, dans "Trois contes de l'Amour et de la Mort", 1940)
  2. (Par extension) Coiffure de femme de forme semblable.
    • Le turban a été à la mode sous le Premier Empire.
    • La mode était aux chapeaux cloches, aux petits marquis fort seyants, aux turbans ornés parfois d’un chou de ruban. (Édouard Bled, « Mes écoles », Robert Laffont, 1977, page 250.)
  3. (Par extension) (Beaucoup moins courant) Personnage qui porte cette coiffure.
    • La fauconnerie est donc un sport assez coûteux et, la majorité des gros turbans marocains étant trop indolents pour chasser, elle tend à disparaître. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, p. 129)

traductions


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