cimaise
étymologie
Du latin cymatium du mot grec ancien signifiant « cimaise », proprement « petit flot », diminutif du mot grec ancien correspondant à « flot » ; ainsi dit parce que la cimaise forme une sorte d’ondulation, de renflement.

nom

SingulierPluriel
cimaisecimaises

cimaise \si.mɛz\ féminin

  1. (architecture) Moulure qui forme la partie supérieure d’une corniche.
    • S’il est petit, il [le dôme] n’est plus qu’une calotte ignoble qui s’élève au-dessus des entablements tout exprès pour rompre la ligne harmonieuse de la cymaise. (François-René de Chateaubriand, Itinéraires de Paris à Jérusalem 97)
    • De temps à autre une main la soulevait et l'approchait du mur, illuminant de ternes gravures accrochées à la cimaise. (Jean Ray, Harry Dickson, Le Savant invisible, 1934)
    • Elle descendit avec lenteur, en se balançant ainsi, au niveau de la fenêtre du premier étage, puis elle s’efforça de gagner une mince cimaise de briques vernies qui partait de l’extrémité de la marquise. (André Dhôtel, Le Pays où l’on n’arrive jamais, 1955)
  2. (Par extension) (ornement) Moulure servant de couronnement à un lambris d’appui, en bois ou en pierre peinte.
    • Il faut autant que possible, dans une exposition, poser les tableaux sur la cimaise.
    • Faire à un tableau les honneurs de la cimaise. L’exposer bien en vue.
    • Elles couvraient le hall, de la baie vitrée du plafond à la cimaise de chêne verni. (Émile Zola, Au Bonheur des Dames, 1883)
  3. (Muséologie) Dispositif technique permettant d’accrocher des tableaux.

traductions


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