étymologie
- (1636) De l’Provençal ancien ralhar, issu du bas latin ragere (« bramer ») que l’on retrouve dans l’ancien français raire, de même sens.
- Auguste Scheler [1] propose le latin radulare, diminutif de radere (« raser, frotter ») en notant que ce verbe a le sens d’« écorcher quelqu’un ».
verbe
railler
- Plaisanter quelqu’un ou quelque chose, lui parler ou en parler avec moquerie.
- Chaque époque vit de sa foi ; et son organisation repose sur sa foi. Mais chaque époque a la formidable puissance de railler ce qu’elle croit, ce qu’elle est, et par là de se désorganiser elle-même. (Jean-Jacques Ampère, La Littérature française au moyen-âge, Revue des Deux Mondes, 1839, tome 19)
- L'opérateur, financé par ses concurrents pour maintenir le réseau téléphonique, a été mis en demeure de respecter ses obligations par l'Arcep. Le coup de semonce public a été raillé par le syndicat CFE-CGC de l'entreprise, qui répond que l'autorité est déconnectée du terrain. (Next INpact, En Ardèche, les parlementaires s'énervent contre Orange sur le service universel, 7 novembre 2018)
- (Absolument) Il raille sans cesse.
- Badiner, ne pas parler sérieusement.
- On ne sait s’il raille ou s’il parle sérieusement. - Je ne raille point. - Tout en raillant, cela pourrait bien être.
- (pronominal) Se moquer.
- Il se raille de tout ce qu’on peut lui dire. - Qu’est-ce que vous me proposez là? Vous vous raillez de moi.
- (Absolument) Ne voyez-vous pas qu’il se raille ? - Vous vous raillez, je crois.
- Il se raille de tout ce qu’on peut lui dire. - Qu’est-ce que vous me proposez là? Vous vous raillez de moi.
- transitif :
- allemand : verspotten, herumwitzeln, machen (Spaß ~), scherzen
- anglais : tease (1,2,3) ; rail (1), ridicule (1) ; joke
- espagnol : escarnecer
- italien : prendersi gioco, burlarsi, sbeffeggiare
- portugais : buscar, investigar, procurar
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