côte
étymologie
Du latin costa.

nom

SingulierPluriel
côtecôtes

côte \kot\ féminin

  1. (anatomie) Chacun des os qui forment la cage thoracique.
    • L’être humain a douze paires de côtes.
    • ''Dieu a tiré la femme d’une côte de l’homme. Parfois je m’amusais à promener la main d’Henriette sur mon torse./>« Vous voyez, c’est de cette côte que vous êtes née !... » (Paul Guth, Le mariage du Naïf'', 1957, réédition Le Livre de Poche, page 132)

  2. Pente d’un chemin ou d’une colline.
    • Toutes les fois que nous atteignons le sommet d'une côte, nous n'apercevons devant nous qu'une autre côte pareille, couverte comme elle de palmiers nains, auxquels de maigres champs labourés essayent de disputer le terrain; […]. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 27)
  3. (Par analogie) Voie de communication, complète ou en partie, qui suit une pente.
    • À Québec, Champlain s’engouffrait dans la côte de la Montagne quand Jules, hélant un taxi, ordonna au chauffeur de la suivre. (Alexandre Huot, Le trésor de Bigot, Edouard Garand, 1926, pages 37-39.)
  4. La partie d’un continent ou d’une île qui borde la mer ; le rivage.
    • Le 22, au point du jour, la cité entière, entassée sur les quais du port et sur les côtes voisines, guettait d’un œil avide et colère le steamer qui amenait à Copenhague la députation du meeting de Rendsbourg. (Louis-Antoine Garnier-Pagès, Histoire de la Révolution de 1848, tome 2 : Europe'', Paris, Pagnierre, 1861, page 40)
    • Sur la côte inhospitalière de l’Atlantique battue par les vents et la houle du large, à mi-chemin environ entre le cap Spartel et Mogador, s'ouvre une baie spacieuse, entre un promontoire rocheux et une presqu’île frangée d'écume. (Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 19)
    • Dans un grand épanchement de clarté, je vois, sous les pins des promontoires, une côte éclatante, d’immenses baies toutes bleues, une théâtrale enluminure, où la ligne déchiquetée des porphyres limite en ses anfractuosités rougeoyantes l’azur doré de la mer. (Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931)
  5. (Par extension) (Géographie) Approches de la terre, jusqu’à une certaine distance au large.
    • Nulle part la préoccupation de l’au-delà n’est si forte, ni si persistante. En certaines îles de la côte finistérienne, comme l’île de Sein, cette préoccupation tourne à l’obsession. (Charles Le Goffic, Brocéliande, avec la collaboration de Auguste Dupouy, La Renaissance du Livre, 1932, page 106)
    • Faire côte : (marine) Faire naufrage sur le bord d’une terre.
      Ce navire a fait côte avant de pouvoir virer de bord ou Ce navire a été jeté à la côte. d’où, figurément, dans le langage familier,
      Être à la côte : (Figuré) (familier) Être perdu, et spécialement être ruiné.
  6. Grosse nervure des feuilles de certaines plantes.
    • Les côtes du céleri.
  7. Ligne en relief de certains tissus, de certains tricots.
    • Du velours à grosses côtes.
  8. (architecture) saillie qui divise et orne la surface concave d’une voûte sphérique, ou la surface convexe d’un dôme.
    • Côtes de coupole. Côtes de dôme.
  9. (architecture) Listel qui sépare les cannelures d’une colonne.
  10. Les côtes d’un bâtiment, d’un navire : (marine) Les pièces qui sont jointes à la quille et qui montent jusqu’au plat-bord.
synonymes

os


traductions
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  • anglais : wale
  • russe : складка



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