appel
Voir aussi: Appel
étymologie
Déverbal de fr voir rappel.

nom

SingulierPluriel
appelappels

appel \a.pɛl\ masculin

  1. Action d’appeler par la voix, par un geste ou par tout autre signal.
    • — Reviens, reviens, criaient les camarades ; reviens vite ! Lebrac, aux trois quarts enlisé, céda à leurs appels et voulut tourner bride. (Louis Pergaud, « Un sauvetage », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Bientôt tes appels ne seront plus que rauquements de plus en plus sourds, beuglements de désespoir si fatigués qu’ils ne dépasseront plus ta gorge, étranglée de terreur […] (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)
    • En contrebas du hameau, une voix féminine a retenti : “Plume !” Obéissant à l’appel de sa propriétaire, la chienne est repartie fissa. Mais nous avions un nom. (Martin Duru, « Carnet de la drôle de guerre », dans la newsletter du 25/03/220 de Philosophie Magazine.)
  2. (Par extension) Entrée en communication par l’intermédiaire du téléphone.
    • Le téléphone d’où est passé l’appel est immédiatement localisé. La communication a été émise depuis une cabine téléphonique située au lieu-dit La Commodité, sur la RN 7 à Solterre dans le Loiret. (Élise Galand & Romain Icard, Suzy contre mon gros loup, Privé, 2005, p. 67)
  3. Action d’appeler au moyen d’un signal des hommes à s’assembler.
    • Battre, sonner l’appel.
    • Les paysans répondirent à l’appel du tocsin.
  4. Action de réclamer, d’invoquer.
    • Je fais un appel à votre générosité.
    • L’appel du pouvoir corrompt tout.
  5. (sport) Élan que l’on prend en appuyant sur le sol le pied qui va assurer la projection du corps.
  6. (escrime) : Battement du pied fait sur place pour commencer l’attaque.
    • Sa rapière, vivant serpent, sifflait dans sa main. Son pied battait des appels, il les provoquait, les menaçait de la voix, du regard, de tout son être tendu comme un ressort. (Michel Zévaco, Le Capitan, 1906, Arthème Fayard, coll. « Le Livre populaire » no 31, 1907)
  7. Action d’appeler à haute voix des personnes qui doivent se trouver dans une classe, un groupe, etc., afin de s’assurer qu’elles sont présentes.
    • Nous sortîmes sur la grande cour de la prison et là, dans un coin à gauche, devant la porte entrouverte, on fit quelque chose comme un appel nominal. (Ivan Tourgueniev, L’Exécution de Troppmann, avril 1870, traduction française d’Isaac Pavlovsky, publiée dans ses Souvenirs sur Tourguéneff, Savine, 1887)
  8. (droit) Demander à ce qu’une affaire soit rejugée en seconde instance.
    • L’exécution de la sentence est suspendue car il a fait appel.
  9. Action d’appeler à haute voix chaque membre d’une assemblée parlementaire pour qu’il exprime son opinion ou donne son vote.
  10. (vieilli) Provocation en duel, un cartel. On dit plus ordinairement défi.
    • Les appels sont défendus comme les duels.
  11. (militaire) Action d’appeler des conscrits sous les drapeaux.
    • Il n’y a pas eu de réfractaires, tous les jeunes gens ont répondu à l’appel qui leur a été fait.
  12. (prog) Utilisation d'une variable connue ou exécution d’une fonction connue.

traductions
  • allemand : Ruf
  • anglais : call
  • italien : chiamata
  • russe : зов, звонок, вызов

traductions
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Appel
nom propre

Appel \a.pɛl\ masculin, orthographe invariable

  1. (histoire) (rare) Orthographe emphatique rencontrée pour désigner l’appel prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres le 18 juin 1940.
    • L'Appel du 18 juin est l'acte fondateur de la Résistance et de la France libre. (Christian Hocq, Dictionnaire d'histoire politique du XXe siècle‎, 2005)

nom propre

Appel

  1. (Géographie) Commune d’Allemagne, située dans la Basse-Saxe.
  2. (Géographie) Hameau des Pays-Bas situé dans la commune de Nijkerk.



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